
Les murmures du vent, Maxime Aulio
Date de création : 8 juin 2002
→Orchestre d’Harmonie
Éditeur :De Haske Publications
Transcription :
→Orchestre Symphonique
Éditeur :SMP Press
Présentation.
N’écoutez les conseils de personne, sinon du vent qui passe et nous raconte l’histoire du monde. – Claude Debussy
Depuis la nuit des temps, le vent a toujours occupé une place importante dans les civilisations. Dieu vénéré ou égérie des poètes, force motrice ou messager aérien, il emprunte toutes les formes, selon les peuples ou les époques. Les chemins du vent sont ceux qui ne sont pas tracés d’avance ; ils nous racontent mille histoires venues d’ailleurs.
Les murmures du vent sont les sentiers diaphanes de l’âme, les couleurs de l’éphémère, la poésie des sons. Avec Claude Debussy, la musique écoutait les leçons de la nature et l’imagination retrouvait auprès d’elle ses droits primitifs. Chaque instrument semblait fait d’impressions et de suggestions. La partition cessait d’être développement pour devenir enveloppement.
C’est cette sensibilité toute française que Debussy contribua à façonner, que nous retrouvons dans Les Murmures du Vent de Maxime Aulio. Des climats en suspens, des traits vaporeux, des couleurs lumineuses. Le vent caresse la toile, suggère, évoque seulement, mais avec une éblouissante précision. Le vent est une parole nomade qui voyage dans notre intérieur très longtemps.
L’œuvre a été créée en juin 2002 par l’orchestre commanditaire, l’Harmonie Bédaricienne et des Hauts-Cantons à l’occasion du 20e anniversaire du jumelage de Bédarieux et Leutkirch (Allemagne), sous la direction de Ludovic Pérez.
Les murmures du vent
par l’Orchestre à Vents Non Identifié – OVNI -, sous la direction de Jonathan Dagenais (Montréal, Québec)