
Montségur, la Tragédie Cathare par l’Ensemble Instrumental de l’Ariège
Date de création : 15 novembre 2003
→Orchestre d’Harmonie et trombone
Éditeur :De Haske Publications
Transcription :
→Orchestre Symphonique
Éditeur :SMP Press
Présentation.
Montségur, La Tragédie Cathare est un poème symphonique pour trombone solo et Orchestre d’Harmonie. Le poème symphonique est une composition dont la nature expressive relève d’une intention essentiellement poétique ou descriptive, s’appuyant explicitement sur un thème, un personnage, une légende le plus souvent inspirés par un texte littéraire. Les initiateurs du genre furent Berlioz, avec ses ouvertures et ses symphonies à programme (Symphonie fantastique), et surtout Liszt, qui inventa le terme en 1854 et illustra cette forme par un cycle de douze partitions. D’autres grands spécialistes ont été Richard Strauss (Symphonie Alpestre), Camille Saint-Saëns (Danse macabre), Paul Dukas (L’Apprenti sorcier) et Claude Debussy (La Mer), entre autres.
Maxime Aulio fait perdurer le genre dans un poème de sons qui relate l’histoire tragique du château de Montségur. Et tel un peintre impressionniste, il choisit, avec délicatesse, dans la riche palette des couleurs sonores de l’Orchestre d’Harmonie, les couleurs tonales et les timbres en parfaite adéquation avec le motif à décrire. Le tableau respire, et l’on perçoit dans les premières mesures, le souffle du vent. La beauté du paysage qui s’enroule autour du gigantesque piton rocheux défile sous nos yeux quand soudain, une volée de carreaux d’arbalète fend l’air en sifflant comme une pluie de fer. On entend les pierres s’écraser sur les murailles du château. La forteresse cathare est assiégée… Dans cette atmosphère historique pesante, le trombone ne tient pas un rôle descriptif mais revêt une dimension symbolique éprise de réalisme. Il expose des thèmes cycliques qui reviennent dans l’ensemble de l’œuvre : le thème du château, la prière des parfaits, le thème du bûcher. En mars 1244, 207 cathares périrent brûlés vifs. Presque huit siècles plus tard, ces flammes d’un autre âge alimentent encore les rumeurs les plus folles.
Montségur, la Tragédie Cathare a été donné en création mondiale le 15 novembre 2003, par Daniel Lassalle (trombone) accompagné de l’Ensemble Instrumental de l’Ariège, sous la direction d’Eric Villevière.
La version symphonique, réalisée en 2004, a été créée par Michel Becquet au trombone, accompagné de l’Orchestre Symphonique du Conservatoire de Limoges, sous la direction d’Alain Voirpy, le 15 décembre 2004, au Théâtre de Limoges.
Symphonic Orchestra.
Montségur, la Tragédie Cathare, version symphonique
par l’Orchestre Sortilège, sous la direction de Louis Théveniau
Soliste : Ingrid Pico-Heide (trombone)